Les micro-fermes biologiques jouent un rôle essentiel dans la lutte contre le changement climatique. Grâce à leurs pratiques respectueuses des sols et de la biodiversité, elles participent activement à la capture du carbone, un processus qui consiste à retenir le dioxyde de carbone (CO₂) de l’atmosphère dans la terre et la végétation.
Contrairement à l’agriculture industrielle, qui appauvrit les sols et libère du carbone stocké, les micro-fermes biologiques misent sur des techniques régénératrices : compostage, cultures associées, couverture végétale permanente, et absence de produits chimiques. Ces pratiques permettent d’enrichir la matière organique du sol, où le carbone est naturellement stocké sous forme d’humus. Chaque centimètre de sol vivant devient ainsi un véritable puits de carbone.
Les arbres, haies et bandes fleuries plantés autour des parcelles contribuent eux aussi à ce stockage. En plus d’offrir de l’ombre, d’abriter les pollinisateurs et d’améliorer la résilience de la ferme, ils absorbent le CO₂ pendant leur croissance et le transforment en biomasse.
Mais au-delà de la technique, la micro-ferme biologique diffuse un message fort : chaque geste compte. En produisant localement, en favorisant les circuits courts et en sensibilisant les consommateurs, elle réduit les transports et encourage une alimentation moins carbonée.
Ainsi, même à petite échelle, la micro-ferme biologique agit pour le bien commun, en montrant qu’il est possible de nourrir les populations tout en restaurer la planète. Elle incarne un modèle d’avenir, où production agricole et préservation du climat avancent main dans la main.
